27/09/2023
✨ Méditer
La rentrée est souvent l’occasion de beaucoup de motivation et de volonté. Peut-être que tu as pour projets de te (re)mettre à méditer. Mais il y a aussi quelques bonnes pratiques pour pouvoir maintenir sereinement tes nouvelles activités ! Alors, concernant la méditation, voici mes 3 astuces pour mieux y arriver 😉
Rejoins mon programme en ligne “apprendre à ralentir”, les portes ouvrent dès ce soir pour la session qui débutera mi-octobre. Rendez-vous sur : https://www.leayogaia.fr/cours-yoga-en-ligne/
25/09/2023
✨ être sans faire
Dans ce monde tout ne tourne qu’autour du « faire ». Il faut faire dans notre boulot, mais aussi dans le perso.
Lorsqu’on rencontre quelqu’un on lui demande « ce qu’il fait dans la vie », ce qui est censé nous donner des indications sur qui il/elle est. Lorsqu’on debrief de notre week-end, on raconte ce qu’on a fait. Lorsqu’on parle de ses hobbies on dit « je fais » (du yoga, poney, tricot, curling, au choix 😅).
Cette importance du faire, c’est fou non ? Est ce que cela signifie qu’on n’est pas lorsqu’on ne fait pas ? Lorsqu’on ne « fait rien » (du moins en apparence) alors cela signifie-t-il qu’on n’est rien ?
Certains textes et profs insistent sur l’idée que le yoga, n’est pas quelque chose que l’on fait mais quelque chose que l’on est. Mais c’est difficile de concevoir cela (y compris pour moi) dans notre société basée sur l’idée que c’est par l’action que l’on existe (et en vrai c’est quand même important d’agir).
Le yoga séduit d’abord pour ce qu’on y fait, notamment des postures et tout les bénéfices qu’elles génèrent (force, souplesse, conscience, confiance).
Mais lorsqu’on s’installe pour la posture de relaxation en fin de séance on ne fait plus rien. Lorsqu’on médite ou qu’on respire, on ne « fait » pas grand chose. Quand on se laisse dans une séance de yoga nidra on ne fait vraiment plus rien (et parfois on ne se souvient de rien).
Et ce sont dans ces moments là que des choses émergent. Dans l’absence de faire, on se connecte peut être un peu plus a l’être, débarrassé du filtre de l’action. On se donne l’opportunité de laisser émerger un autre rapport aux autres, au monde, à soi. En mettant pause sur l’urgence du faire quelques instants, on installe un autre rapport au temps et à ce qui compte vraiment.
C’est ce que je vous propose d’expérimenter avec ce programme « apprendre à ralentir » qui sortira semaine prochaine 🤩
Je vous en dis plus très très bientôt 🥳 en attendant, vous aviez remarquer cette centralité du faire dans nos vies ? 👇
21/09/2023
✨ Aptitude au bonheur
La joie est au centre de ma pratique et de mes propositions pour vous accompagner.
Cela ne veut pas dire qu’il faut tout le temps être heureux (et les réseaux sociaux sont un vrai problème quand il s’agit de se rappeler que la vie n’est pas parfaite, comme pour Barbie, clin d’œil aux 99% (?) de la population qui ont vu le film).
Mais ce que j’aime vous proposer dans mes cours et mes programmes en ligne, c’est un état d’esprit pour essayer de cultiver le bonheur. Et cela passe tout simplement par la capacité à s’observer, se comprendre, se connaitre, par l’acceptation de ce qui nous traverse (y compris de non-bonheur) et de que nous sommes, tout simplement.
Le yoga et la méditation sont des formes d’entrainement au bonheur ❤️
Pour pratiquer avec moi, ça se passe directement sur mon site : https://leayogaia.fr
20/09/2023
✨ Activités ressources
D’après l’écrivain Carl Honoré (”Éloge de la lenteur”), dans notre culture de la consommation, nous avons l’illusion que nous pouvons tout faire. Alors, nous entrons forcément en décalage entre ce que nous attendons de la vie et ce que nous obtenons réellement, nourrissant le sentiment de n’avoir jamais assez de temps. La tentation pour résoudre cela serait d’aller encore plus vite, de courir contre-la-montre. “Nous sommes devenus des drogués de l’activité”, dit-il.
C’est vrai… Même les activités invitant à ralentir, à prendre du recul, à se reconnecter à l’instant présent, sont généralement présentées comme des outils de productivité : méditer pour mieux se concentrer au travail, pratiquer le yoga pour mieux performer en sport, etc.
Pourtant, il existe des activités ressources. Celles que nous pratiquons non plus pour nous améliorer, pour performer, pour continuer cette poursuite de l’illusion de notre toute puissance par le faire, mais pour ralentir, observer…
Se déconnecter du faire pour se reconnecter à l’être.
Se reconnecter à soi, aux autres et au monde qui nous entoure.
Pour moi, c'est : marcher, contempler la nature, me baigner, lire (au soleil ou au coin du feu), méditer, pratiquer le yoga sans but, faire une séance de yoga nidra ou de pranayama, manger en savourant pleinement, jouer un morceau de piano que mon corps connait par cœur.
Ces activités me ressourcent et me nourrissent tant que je les pratique en pleine conscience. Connectée aux sensations qui naissent en moi, en laissant de côté mes objectifs, y compris de progression, sans anticiper ce que je pourrais en faire dans le futur.
Et toi, quelles sont tes activités ressources ? 👇
14/09/2023
✨ Une histoire de lenteur
Extrait du Petit Prince de Saint-Exupéry 👇
"Bonjour", dit le petit prince.
"Bonjour", dit le marchand.
C’était un marchand de pilules perfectionnées qui apaisent la soif. On en avale une par semaine et l’on n’éprouve plus le besoin de boire.
"Pourquoi vends-tu ça ?" dit le petit prince.
"C’est une grosse économie de temps", dit le marchand.
"Les experts ont fait des calculs. On épargne cinquante-trois minutes par semaine."
"Et que fait-on des cinquante-trois minutes ?"
"On en fait ce que l’on veut..."
"Moi, se dit le petit prince, si j’avais cinquante-trois minutes à dépenser, je marcherais tout doucement vers une fontaine... "
13/09/2023
✨ Méditer et ses clichés
Les 4 principaux clichés que j’ai rencontrés auprès des élèves ou de mon entourage. Certains que j’avais moi-même avant d’explorer plus en profondeur cette pratique merveilleuse (mais jamais miraculeuse… méfiez-vous des miracles) qu’est la méditation !
Si vous souhaitez un coup de pouce pour mettre en place la méditation dans votre vie, un espace dans lequel vous pouvez vous retrouver de façon bienveillante avec vous-même, rejoignez la liste d’attente de mon prochain programme “apprendre à ralentir”.
6 semaines pour expérimenter les bienfaits de la méditation, la respiration et la relaxation, afin de trouver du temps pour soi, ralentir et restaurer la confiance en ses capacités 🤤
Rdv sur ce lien : https://leayogaia.systeme.io/apprendre-a-ralentir-liste-attente
11/09/2023
✨ Ralentir
Nous vivons dans un monde qui a fait tomber la barrière du temps.
Voyager, communiquer, apprendre, produire, construire, consommer... tout cela nous prend toujours moins de temps. Mais que faisons-nous ensuite de tout ce temps économisé ? Toute cette quantité de choses que l'optimisation de notre temps nous promet de pouvoir faire, en profitons-nous vraiment pleinement ?
Les activités de "pleine conscience", comme le yoga et la méditation, qui nous apprennent par essence à suspendre le temps, n'ont jamais été autant plébiscitées... N'y a-t-il pas là une indication de nos besoins véritables ? Plus que celui de toujours trouver plus de temps, un besoin de ramener de la lenteur et du recul dans le cours de nos vies effrénées ? Développer une certaine capacité d'observation et plus seulement d'action, encore moins de "production" ?
Ralentir n'a jamais été mon fort, je suis l'archétype de la femme à qui on a dit qu'elle pouvait tout avoir, que tout concilier était possible, voire souhaitable, (et le faire parfaitement et en souriant, c'est encore mieux) que ce n'était qu'une question de volonté et d'organisation. Un véritable bulldozer de la production. Et j'ai fait 2 burn out en moins de 10 ans de carrière 😉
Alors ralentir est devenu un besoin vital. Pourtant, cela n'a pas besoin d'être radical, cela commence par des toutes petites choses qu'on a complètement oubliées, comme respirer, contempler ou faire une pause. Cela n'empêche pas d'aimer aussi le rythme et la productivité. C'est simplement l'idée de garder des temps de respiration dans un monde qui nous met un peu trop souvent en apnée.
Ralentir, c'est un art de vivre que j'aime vous apprendre à pratiquer.
👉 inscris-toi en liste d'attente du programme "apprendre à ralentir" pour recevoir les infos en avant-première (avec un petit cadeau 🎁à la clé) : https://tr.ee/5-9qYCYv33
07/09/2023
✨ Les programmes en ligne
Je vous propose plusieurs solutions pour pratiquer avec moi en ligne, sur différents aspects de la pratique, toujours dans l’objectif de vous amener à développer une relation plus bienveillante avec votre corps.
Alors voici un récap de toutes les possibilités 🤩
Pour vous inscrire, ça se passe directement sur mon site : https://www.leayogaia.fr/cours-yoga-en-ligne/
06/09/2023
✨ Rentrer
La rentrée provoque peut-être chez vous un mélange d'excitation face à toutes ses nouvelles opportunités et la reprise d'un rythme plus cadré, et une forme d'épuisement anticipé, face à cette sensation qu'on se fait submerger, par les impératifs, les to-do lists, les réunions, les bonnes résolutions.
Pour moi, cela reste un apprentissage permanent de reprendre sans me cramer, de rentrer sans me laisser déborder. Pour m'y aider, il y a une notion philosophique qui me parle bcp en cette période de l'année. Il s'agit de Pratyahara, le retrait des sens.
Dans les Yoga Sutras de Patanjali, c'est la 5e étape sur le chemin du yoga après les règles de vie sociales et personnelles (yamas et niyamas), l'assise (asana) et le contrôle du souffle (pranayama).
C'est la dernière étape avant les plus subtiles, les moins tangibles. C'est une condition nécessaire de l'entrée en état de concentration (dharana) puis de méditation (dhyana). Pour moi, c'est en réalité, c'est déjà une forme de méditation et largement suffisante.
En s'installant confortablement quelques instants pour concentrer notre attention sur notre souffle et tourner le regard vers l'intérieur, en se détachant de l'envie de s'accrocher et commenter ce qui se passe à l'extérieur, on peut retirer nos sens comme une tortue rentre dans sa carapace.
On se donne alors un temps de répit, de retrait, de repos, de cette si attirante et nécessaire, mais oh combien parfois épuisante capacité du mental à imaginer, vouloir, projeter, réaliser, faire.
Pratiquer pratyahara est une invitation à ne pas attendre le moment parfait, sans bruits, sans agitations, qui par définition n'existe pas, pour nous installer en nous-même et ralentir au cœur du tourbillon qu'est la rentrée !
Si vous voulez aller plus loin, rejoignez la liste d'attente du programme "apprendre à ralentir" (et vous aurez un petit bonus 🤩)
04/09/2023
✨ Planning
Cela ne vous aura pas échappé dans le flot de posts et probablement grâce au réveil de ce matin qui a piqué un peu différemment, c’est la rentrée (nan sans blague ?) 😅
Alors voici le planning de cette nouvelle saison pour les cours de yoga en studio 🤩 Cette année ça se passe principalement au et au CSA de l’ETAP de Pau (cours associatifs).
Les petites nouveautés :
👉 les niveaux pour les cours au Prana pour permettre aux élèves réguliers de progresser tranquillement et aux nouv.eaux.elles de démarrer sereinement (détails sur la 3e slide)
👉 les ateliers “philosophies du yoga en mouvement” un samedi par mois, pour vous permettre d’explorer un peu plus les concepts philosophiques qui soutiennent la pratique, toujours dans l’idée de vous accompagner dans ce chemin de connaissance de soi qu’est le yoga 🤩
Je vous souhaite une bonne rentrée et surtout de pouvoir retrouver le chemin de la pratique dans la bienveillance et la joie 😘
Pour vous inscrire, ça se passe directement sur mon site : https://leayogaia.fr
13/08/2023
✨ faire une pause
Il est temps pour moi d’appliquer ce que je prône dans les cours et ma propre pratique : apprendre à ralentir, prendre du repos, faire une pause. Laisser la possibilité au corps d’intégrer tout ce qu’il a pu expérimenter. Cultiver la lenteur et la patience. C’est ce que j’adore faire chaque été, saison qui me sied particulièrement après un printemps toujours hyperactif et généralement épuisant. En vacances d’été, je pratique beaucoup moins le yoga pour explorer d’autres moyens de me connecter à mon corps (notamment en passant encore plus de temps à la mer et la montagne ♥️). Je lis plus. Je médite de façon informelle en me délectant de la sensation du soleil sur ma peau et de la beauté de la vie qui m’entoure.
Vivre au rythme de la lumière qui m’energise et de la chaleur qui me temporise, et surtout retrouver mon ile, mon pays, qui m’a tant manqué, pour y retrouver ma terre, son odeur et les personnes qui y sont si chères à mon coeur.
J’en profite donc aussi pour couper totalement les réseaux sociaux le temps d’une semaine. On se retrouve mardi 22 août avec pleins de nouveautés qui arrivent 🤩
Je vous souhaite d’avoir ce luxe de vivre de douceur et de chaleur, et de pouvoir profiter de vos corps le temps de quelques jours de vacances d’été, ou que vous soyez ♥️
13/07/2023
✨ impermanence
L’impermanence est un concept central dans le bouddhisme, qu'on retrouve sous d'autres formes dans les philosophies du yoga. Cela signifie que tout change, tout passe, tout évolue.
Pour moi, ce concept fait aussi écho à celui de l'acceptation, du lâcher prise, de la capacité à faire la différence entre ce que l'on peut contrôler et ce sur quoi nous n'avons pas de prise.
L'impermanence, c’est un réconfort quand certaines choses vont mal, ou sont difficiles à vivre, c’est un rappel de rester connecté.e au moment présent et de savourer lorsque d’autres choses vont bien et sont agréables à vivre.
Beaucoup de méditations sur l’impermanence proposent de simplement l’observer sur soi : sensations, émotions, souffle, pensées. Tout cela est impermanent.
C’est aussi ce que nous invite à observer le yoga, comment tout est changement dans la façon dont on vit et ressent la pratique au fil du lien entre corps, souffle et conscience.
Sur nos tapis, là où il n’y a en fait aucun enjeu, on fait l’exercice d’observer (d’abord) et d’accepter (ensuite et peut-être) l’impermanence. Je suis convaincue que cela permet d’avoir plus de ressources pour l'affronter à d’autres moments de notre vie.
Se rappeler que la vie est impermanente peut nous aider à traverser la tempête.
J'en ai encore quelques-unes à traverser, ce n'est pas tous les jours le cas, mais globalement, je reste sereine grâce à cette idée d'impermanence de la vie. Elle n'est qu'un éternel cycle de recommencements. Et chaque nouveau cycle charrie avec lui des espoirs, des projets, des envies.
Tant qu'il y a mouvement, même impermanent, c'est qu'il a de la vie.
Ce concept d’impermanence vous parle-t-il et comment le vivez-vous dans votre pratique ou votre vie quotidienne ? 👇
📸 par
19/12/2022
✨ Mon cher corps
J’aurai tellement de choses à écrire sur ce sujet, tellement de choses à vous dire. Mais comment réussir à vous raconter à quel point je l’ai détesté ce corps, à quel point je ne l’ai pas écouté alors qu’il criait pour me dire que ça n’allait pas, jusqu’à ce qu’il soit blessé, à quel point je l’ai maltraité, alternativement affamé puis gavé pour le contraindre et le dominer. Je ne l’ai jamais complètement accepté, même aujourd’hui. Un miroir, un angle peu flatteur, une photo et j’ai cette envie qui revient du fond des âges de vouloir l’améliorer, le changer. C’est tout à fait normal. Nous sommes bombardés d’image de corps qui ne représentent vraiment pas la réalité de la diversité de ce qui existe.
Surtout si vous êtes une femme, nous sommes tous encouragés à croire que notre valeur réside dans notre apparence physique et à sa correspondance avec des normes souvent inatteignables, ou au prix d'efforts considérables.
Pourtant, la forme de notre corps ne reflète pas notre valeur et nos capacités. Encore moins son poids ou le ratio masse graisseuse/musculaire.
Aujourd’hui, ce que j’aimerais vous dire c’est que même si l’acceptation totale et complète n’existe probablement pas, je suis fière de mon corps. Je prends soin de lui et lorsque je me mets à le juger j’essaie de me rappeler tout ce qu’il a fait pour moi.
Parce qu’il me permet de vivre pleins d’émotions merveilleuses et de traverser aussi les plus difficiles, parce qu’il a survécu à de nombreuses blessures et douleurs tout en ne me faisant, jusqu’à présent, pas défaut.
Cela, c’est en grande partie grâce à la pratique du yoga et de la méditation, dans lesquelles on se reconnecte à la conscience de son corps et son souffle et qu’on s’autorise, quelques instants, à s'émerveiller de la magie que représente le fait de ressentir et d’être en vie, à travers ce corps.
12/12/2022
✨ Lire pour se nourrir
Je l'ai déjà dit par ici, j'adore lire 🤓 j'ai réalisé récemment que je passais beaucoup trop de temps sur mon téléphone et pas assez à lire.
Alors, j'ai mis une limite sur les différentes applis qui utilisaient "mon temps de cerveau disponible" pour pouvoir faire de la place à cette activité que je chéris tant et que j'avais délaissé cette année (sauf pour me forcer à lire 1 chapitre par ci par là d'un énième livre "business" pour mon job d'autoentrepreneuse, thème que je n'aime vraiment pas bcp, je l'avoue 🫠)
J'avais envie de vous partager, sur les thèmes qui me sont chers, quelques recommandations parmi ceux que j'ai le plus aimés lire cette année ! Et cela peut être une bonne idée-cadeau pour Noël qui approche.
Par ailleurs, je vous conseille d'acheter vos livres via le site "placedeslibraires.fr" plutôt qu'Amazon ou même la Fnac. C'est un site qui permet de voir le stock dans toutes les libraires adhérentes (et il y en a vraiment plein plein plein) et de réserver ou commander chez le libraire de votre choix avant d'aller retirer et régler en magasin. Et ils font aussi les livres numériques !
C'est pratique et digital, mais ça fait vivre les magasins les plus chouettes de la terre, aka les libraires indépendantes et de quartier !
(aucune action chez eux et je ne suis pas rémunéré pour vous parler de ça, influenceuse librairie, j'aurai kiffé, mais ça existe pas encore, je crois 🧐)
C'est parti pour les reco 🤓
# #
08/12/2022
✨ Apprendre à ralentir...
Je ne vais pas vous mentir, ce n'est pas dans mon tempérament. C'est un fait, j'ai une propension naturelle au burn-out...
J'accumule les to-do list, les projets, les envies, les pratiques, les loisirs. Mon rythme de croisière, c'est souvent "vite et fort". Je voudrais tout faire, tout le temps, pourquoi pas même toute seule, je voudrais tout avoir, tout savoir et tout réussir. Je voudrais être parfaite.
Et je suis sûre que je ne suis pas seule dans ce cas.
C'est OK, aujourd'hui, je sais que je suis comme ça, je sais aussi pourquoi et j'apprends encore à composer avec, à ne plus me culpabiliser, mais à ne pas me "noyer" (littéralement) dans cette partie de moi.
Pourquoi je vous dis tout ça ? Pour que vous sachiez que ce que je vous partage ici n'est qu'une proposition de ce dont j'ai moi-même cruellement besoin. Et c'est pareil dans mes cours ou dans ce calendrier de l'avent (dans lequel je me suis lancée à la pire période de l'année en termes de charge de travail cela dit en passant 🫠).
Mais je ne le regrette pas, car en vous partageant toutes ces pratiques, je mesure combien j'ai moi-même besoin de lenteur, de reconnexion et, in fine, d'accepter de faire un peu de vide.
Croyez-moi, je sais à quel point cela fait peur, le vide, je sais à quel point remplir peut être une bouée de sauvetage, à quel point on peut vouloir en faire toujours plus en pensant que c'est ça la solution pour que ça aille mieux. Je sais à quel point être débordée est peut-être une manière de se voiler la face sur ce qu'on n'a pas très envie de côtoyer en nous ou de nous. Mais faire un peu de place, c'est aussi se donner une chance de se pardonner, de s'accepter ou juste de prendre un peu soin de soi.
Personnellement, c'est ce que je vais m'employer à faire ces prochaines semaines et je vous souhaite d'avoir le luxe de pouvoir en faire de même 🙏
📸 par
05/12/2022
✨ Chanter des mantras...
.. c'est devenu assez populaire.
On peut s'en réjouir ou s'en agacer, lorsqu'on constate que l'on ne sait pas toujours pourquoi on le fait, ni d'où cela vient. On peut en avoir envie et en avoir peur aussi, par crainte de s'approprier quelque chose qui ne vient pas de notre culture (c'est un fait) mais aussi celle de ne pas être "à la hauteur" (lorsqu'il s'agit de chanter comme pour bouger, le culte de la performance n'est jamais loin).
Si vous me connaissez, vous savez que j'adore revenir à la définition des concepts, alors pour dépassionner tout ça et vous donner les clés pour, éventuellement, chanter des mantras en toute conscience, je vous propose 3 infos importantes à connaitre 🤓
Envie de venir essayer ? Nous organisons un atelier ce dimanche 11 décembre de 17h à 19h30 au Prana Studio avec 🤩
Rendez-vous sur ce lien pour vous inscrire 🙏
http://bit.ly/3VzuR7g
30/11/2022
✨ Calendrier de l'avent conscience corporelle 🎄
24 jours pour développer sa conscience corporelle et améliorer sa posture !
Voilà ce que je vous propose pour entamer ce mois de décembre, synonyme de froid qui augmente, de luminosité qui diminue et du besoin de ralentir qui se fait sentir. À cela s'ajoute l'intensité, la frénésie même, des fêtes de fin d'année.
Est-ce que ce n'est pas le meilleur moment pour prendre soin de soi ?
Personnellement, ce mois de décembre va m'éprouver, je le sais, alors j'ai décidé de passer plus de temps à faire ce qui me fait vibrer, ce qui me fait me sentir utile : vous transmettre ma passion pour une pratique de yoga simple et accessible, qui met l'accent sur la reconnexion à soi plus qu'à la forme des postures.
Inscrivez-vous au calendrier et découvrez chaque jour un contenu exclusif sous format texte, vidéo ou audio pour un temps de reconnexion à votre corps. Et si vous allez jusqu'au bout, vous aurez une chouette surprise 🎁
Le lien pour vous inscrire : https://www.leayogaia.fr/calendrier-avent-inscription/
28/11/2022
✨ Anatomie du mal de dos
C'est le sujet du nouvel épisode de Bien avec son corps, le podcast qui aide les personnes qui veulent renouer avec leur corps à développer confiance et conscience grâce à une pratique du yoga accessible, tournée vers l’écoute de soi et la compréhension du mouvement et de l’anatomie.
Il est toujours en deux parties : le dossier pour évoquer des pistes de réflexion autour du sujet et la pratique pour tester des solutions.
J'avais prévu une sortie il y a déjà 2 semaines ... Mais l'ironie du sort, c'est que je me suis bloquée le dos au moment où je devais enregistrer cet épisode, à cause d'horaires un peu chamboulés, de fatigue (et d'émotions difficiles, soyons honnêtes) accumulées et puis tout simplement d'un séjour à Marseille dans un autre lit que le mien (je suis une fragile, j'assume 😅). J'ai enchaîné avec une crève de l'espace 🤧
Alors comme toujours, je me suis efforcée de m'appliquer ce que je conseille et ce que la philosophie du yoga m'a appris à faire, : je ralentis, j'observe et j'accepte ce qui est pour mieux prioriser ce qui doit l'être.
Ce n'est donc que depuis aujourd'hui que vous pouvez découvrir ce nouvel épisode, où l'on parle beaucoup anatomie et mouvement, deux sujets qui me passionnent ❤️
24/11/2022
✨ Les postures mal aimées
J’en ai plein ! Certaines ouvertures de hanches et une grande partie des flexions arrières. Sans parler de celles qui demandent de la force dans les bras. Le pigeon (sur cette photo) vraiment pendant longtemps, elle était on top of the list (et sa version yin j’suis toujours pas ultra chaude hein)
Je constate que les postures que j’aime le moins sont celles dont mon corps a le plus besoin.
Notre cerveau est programmé à rechercher le plaisir. C’est bien normal d’aimer faire les postures qui nous valorisent, celles qui nous sont le plus faciles. Clairement, j’ai aucun mérite pour mon grand écart, mes pieds dans la main et tout ce qui implique de la souplesse à l’arrière des jambes, ça a toujours été easy, j’ai gagné en amplitude certes, mais sur une base de départ bien supérieure à la moyenne.
Après plusieurs années de pratique, j’ai appris aussi à chérir ces postures que je n’aime pas.
Quelle fierté aujourd’hui de pouvoir faire certains équilibres sur les mains, de savoir bien engager ma colonne dans les flexions arrière ou de tenir plus de 2 respirations en pigeon, quand je sais à quel point cela a pu être difficile pour moi. Et surtout d'avoir trouvé du confort dans ce qui ne l'était pas à la base ! Sans me blesser, sans forcer et en m'écoutant.
En tant que pratiquante, c'est ce que j'aime avec l’ashtanga, où l’on enchaine toujours les mêmes postures dans un même ordre. Du coup, on peut pas zapper les postures qu’on n’aime pas 😅 (même si je continue souvent de négocier avec moi-même en mysore...)
En tant que prof, je suis également reconnaissante de toutes ces postures qui me donnent du fil à retordre. J’ai eu cette discussion plusieurs fois avec qui enseigne avec moi au Prana Studio, ces postures qu'on n'aime pas, je suis convaincue qu’elles nous rendent meilleure prof, car c’est en réalité bcp plus riche d’enseigner ce qui nous est difficile à réaliser.
Et vous ? Quelles sont les postures que vous détestez ?
21/11/2022
✨ Yoga Nidra, 3 définitions
Comme tout ce qui touche au yoga, à sa pratique et ses nombreux outils, il y a ce que la tradition considérait et il y a une évolution au fil de la transmission dans le temps et dans l’espace. N’oublions pas que le contact du yoga avec l’Occident ne s’est pas fait sans mélanges avec d’autres courants ou disciplines.
La définition la plus “simple” du yoga Nidra est un état de conscience modifiée (ce qui peut la rapprocher de l'état visé en hypnose). Mais cela ne vous dit pas vraiment ce que vous expérimenterez en testant cette pratique avec moi. Alors voici 3 définitions pour vous en dire un peu plus.
🤩 Envie de tester ? Chaque mois, j’organise un atelier au Prana Studio avec du Nidra. Les prochaines dates :
→ 27/11 : atelier “Hatha et Nidra : construire sa force”
→ 11/12 : atelier “Yin, Nidra et Mantras” en duo avec 🥰
Retrouvez également l'épisode 1.2 du podcast "bien avec son corps" pour une pratique audio chez vous.
Tous les liens sont dispos ici : https://linktr.ee/leayogaia
17/11/2022
✨ Doit-on se dépasser ?
Finalement instagram n'est vraiment pas mon média préféré et j'ai bien choisi mon 2e métier de rédactrice web (sur des blogs principalement et pas en 2200 caractères).
Alors, j'ai rédigé directement après l'image, tout ce qui découle de ce questionnement métaphysique, qui m'anime particulièrement depuis que j'ai choisi le thème de mes cours de novembre sur le fait de se renforcer.
Je vous invite donc à lire le texte qui suit la photo (eh oui, nous sommes sur une plateforme visuelle, si je veux votre attention, je dois bien jouer selon les règles du jeu instagrammesque 😉...).
À l'ère du yoga spectacle (dans l'imaginaire collectif que véhicule les réseaux sociaux, comme autrefois la pub, la tv, le ciné ou les magazines féminins), comment ne pas, même involontairement, inciter à la performance et au dépassement dans la réalisation des postures ?
Ma réponse, à mon modeste niveau, est la suivante : c'est l'intention qui compte...
Cette phrase parait si galvaudée, mais elle est en fait tellement vraie (enfin pour la pratique du yoga, hein, je sais pas pour les cadeaux moisis de tata Jacqueline).
Si cette réflexion en 6 slides vous inspire, n'hésitez pas à venir me partager vos retours, critiques ou contre-arguments 🙏 En attendant, demandez-vous quelle est votre intention la prochaine fois que vous pratiquerez (et même si c'est la performance, c'est déjà pas mal de la nommer) 😉
31/10/2022
✨ L’équilibre
Sur les mains, la tête, les avant-bras, les épaules ou les pieds.
Entre la discipline et le lâcher-prise, entre l’engagement et le détachement, entre la douceur et la puissance, entre la contraction et le relâchement, entre le confort et l’inconfort.
C’est tout cela que nous invite à pratiquer, voire à confronter sur nos tapis les postures “challenge” : le corbeau, pincha (l’équilibre sur les avants bras), sirsasana (l’équilibre sur la tête), le handstand (l’équilibre sur les mains). Il est moins question de les réussir que de comprendre ce qu’il faut ressentir dans le corps pour les passer, ou seulement s’en approcher, ou encore mieux y respirer lorsqu’on y entre aisément.
Me concernant, le chemin restant à parcourir vers ces postures est encore très long (en fait sans fin). Avant cela m’aurait déprimée, j’aurais alterné entre des phases de découragement profond et d’acharnement malsain (voire dangereux, risquant la blessure). Maintenant, je sais que chaque pratique où je les travaille m’apporte un enseignement sur cet équilibre si difficile à maintenir au quotidien entre l’action et le détachement.
Au cœur de ce mois de novembre qui commence demain et qui est parfois carrément déprimant, cela me paraissait important d’aborder ces postures challenge en cours, sans pression ni objectif de résultats, pour la beauté du chemin, qu’elles réchauffent et embellissent.
Ce sera donc la thématique de novembre pour les cours.